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Pierre assassiné
L'Eglise est trop blanche ?
K...A... KA... une école kanak ?
Les jeunes ? des anguilles...
Appel à la guerre ?
Attention, ça pue !
Incroyants, mais "vrais"...
1982 à la lumière du Christ

 

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

 éditorial

Je n'aimais pas Pierre

Je dois l'avouer : je n'aimais pas Pierre. Et je partageais cette méfiance à son égard avec beaucoup. Sa mort m'a permis de le découvrir avec les yeux et avec le coeur de ses amis, de ses frères venus l'entourer à la Conception.

Je ne connaissais Pierre qu'à travers ce que m'en révélaient les propos d'un certain milieu. Ses façons de faire "heurtaient". Sa vivacité semblait souvent agresser. Avec lui, on se sentait remis en cause. Il avait des opinions et aurait voulu que chacun affiche les siennes. Il y avait une logique dans son engagement et aurait voulu la même logique pour tout le monde. Quel remue-ménage dans nos quiètes habitudes !

J'ai découvert que ce qui faisait Pierre si "remuant", c'était sa passion pour les autres. Il voulait qu'ils atteignent leur pleine dimension, qu'ils soient ce que Dieu - dans son amour - a voulu qu'ils soient : des hommes libres et responsables. C'était le sens de son engagement syndical. C'était le sens de son engagement politique.

L'Eglise n'a pas toujours compris, n'a pas toujours apprécié. Elle a marginalisé Pierre, "pierre vivante - s'il en était - contribuant à la croissance du Corps du Christ". Un enfant turbulent de notre Sainte Mère l'Eglise ? Bien plus ! Un adulte conscient de ses devoirs d'homme libre, responsable devant Jésus-Christ, qui revendiquait pour ses frères le droit à être considéré comme tels par l'Eglise et par la Société.

Il y a comme ça des personnes que nous n'aimons pas "instinctivement". Apprenons à les voir avec les yeux de leurs amis, avec ceux de leur femme, de leurs enfants... nos "fantômes", alors, prendront chair. Nous découvrirons qu'ils sont hommes, vulnérables, sensibles à nos attitudes, à nos propos... mais qu'ils sont aussi, hommes, prolongeant mystérieusement dans le temps l'incarnation du Verbe de Dieu.

... Quand ils nous dérangent et nous bousculent, avant de maudire, demandons-nous si ce n'est pas Jésus qui me secoue... pour me réveiller... parce qu'il m'aime.

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

C'est ta faute !

Certains trouvent l'Eglise de Nouvelle-Calédonie "trop blanche". Pas assez sensible au pouls kanak. Ça ne dépend que de toi !

Si la Calédonie avait autant de séminaristes en études que le Vanuatu ( 1 pour 1.600 catholiques ), elle en aurait... 56 !

Si elle en avait autant que les Iles Tonga ( 1 pour 900 catholiques ), elle en aurait 100...

En quelques années, le visage de l'Eglise en Calédonie pourrait changer du tout au tout. Elle pourrait plonger ses racines dans l'âme kanak et l'amener à l'épanouissement en Jésus-Christ.

Parce qu'elle a "la tête blanche", et qu'on la dit un peu "froide", l'Eglise est soupçonnée de mauvaises intentions. Non ! Elle veut le bien, mais se sent un peu perdue dans ce monde qu'elle appréhende mal et avec lequel elle a du mal à accrocher.

Si 40 jeunes, au lieu de se regarder le nombril, se prenaient par la main et, décidant de donner chair à leur Eglise, partaient au séminaire... quelle espérance, dès aujourd'hui... Et, d'ici quelques années, une Eglise avec un autre visage.

Arrête de rêver : ça ne dépend que de toi. Le nouveau visage de l'Eglise ne dépend que de toi. Fais-le comprendre aux autres, et entraîne-les.

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

k...a... ka

Une école kanak ?

Les enseignements privés avaient comme raison d'être de pouvoir s'adapter pour répondre aux besoins locaux. Si le contrat d'association était imposé, il ne nous resterait plus qu'à "répéter" l'enseignement métropolitain. Comme si la Calédonie était la France.

On est arrivé à cette situation stupéfiante que l'éducation d'un peuple - qui a sa culture, son histoire, sa mentalité... - se trouve entre les mains d'un autre, à la culture, à l'histoire, à la mentalité et aussi - forcément - aux intérêts et aux objectifs différents.

(...) Dans le secondaire, là où on commence à jongler avec les idées, là où se forme l'esprit du jeune... entre les mains de qui est-il ? Souvent entre les mains de quelqu'un qui vient de l'autre côté de la terre, en coup de vent. Pas un mauvais bougre, mais un "étranger"..; qui ne peut qu'assurer une "étrange" formation !

... Et les programmes "adaptés", on ne peut que leur reprocher d'être... "adaptés" ! L'enseignement en Calédonie n'est pas au départ conçu par les habitants de ce pays, pour les enfants de ce pays... Il est "adapté" avec toutes les limites que cela comporte, même si ces adaptations témoignent d'un réel intérêt pour les gens de ce pays.

Enseignement et enseignants métropolitains ne peuvent qu'assurer la transmission du "savoir et de l'expérience occidental". Savoir et expérience qui ne sont pas à négliger. Mais les enfants de ce pays ne sont pas des "bébés-éprouvette", simple résultat de la rencontre d'un spermatozoïde anonyme avec un ovule tout aussi anonyme... Ils sont les fils d'un peuple avec tout ce que cela comporte de savoir, de sagesse accumulés à transmettre..; et de projets communautaires à conduire à leur terme. L'enseignement en Calédonie me fait parfois un peu penser à de la "manipulation génétique" ! On trafique des êtres à la base, on les "déprogramme" pour les re-programmer à notre convenance.

Dans cette ligne, l'idée d'un E.C.Kanak n'était pas farfelue. Elle correspondait à un besoin véritable.

Mais, quand on désire vraiment un enfant, on ne va pas violer la fille de qui on veut cet enfant ! Il est normal qu'elle se rebiffe dans de telles conditions et, réajustant ses jupons, prenne une mine outragée "Non, mais, pour qui me prend-on ?" ...ce qui ne veut pas dire que, si on lui témoigne un amour véritable, elle ne se mette à le désirer à son tour, cet enfant auquel elle n'avait songé.

..."On n'y pige que dalle, explique-nous un peu ta parabole"

Et bien voilà. Le mec qui voulait un gosse, c'était le groupe de kanaks qui fit du forcing en décembre-janvier. La gosse désirée, c'était la D.E.C.K.. Cette gosse, le mec il en avait rêvé. Il avait fait des projets pour elle... mais avait oublié qu'il faut être deux "pour ça".

L'autre, sans qui rien ne pouvait se faire, c'était la D.E.C.. Elle fût un peu effarouchée par cet assaut à la hussarde, mais ne devrait pas être contre le projet à condition d'être considérée comme une vraie partenaire. D'être aimée et non "utilisée".

La D.E.C. est fille de l'Eglise. En amour, elle en connaît un rayon mais, de par son éducation rigide, le passage du concept à l'acte ne lui est pas chose facile... et elle jette des coups d'oil vers maman pour savoir "si elle peut".

"Allons ma fille, tu es majeure ! Tu l'aimes ou tu ne l'aimes pas ce mec ? Après tout, il ne te demande pas de te prostituer. Il ne me donne pas l'impression non plus de vouloir se contenter d'un simple 'flirt'. Il me semble tenir à toi. Es-tu prête à t'engager avec lui ? Décide-toi, si tu ne veux pas rester "stérile" "

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

Les anguilles

Le 6 septembre, à Grondu, après la messe, Hilarion Ayawa et Emile Ebettes ont réuni la tribu. Il s'agissait de prévoir la relève du vieux catéchiste, bien handicapé par sa santé. La rencontre dura jusqu'à la fin de l'après-midi.

Simple inconvénient : l'absence totale des jeunes.

Même remarque, à Néavin, lors de la rencontre avec l'équipe chargée de l'éveil aux vocations.

Souffrance pour les vieux.

Comment faire partager aux jeunes les responsabilités... ils fuient le contact ! Ils semblent ne s'intéresser à aucune de leurs racines, ne tenir aucun compte des vieux et de leurs conseils, des traditions et de leur sagesse...

Les vieux ne se reconnaissent pas dans leurs enfants, se demandant si ce sont bien eux qui les ont faits.

Un psychologue ou un sociologue - ces spécialistes de la bête humaine qui trouvent toujours des explications aux problèmes des autres et rarement aux leurs (... certains mettraient volontiers les curés dans le même panier ! ) - aurait sans doute une théorie sur la question.

Moi, je n'ai que ça à dire : notre impuissance est liée à celle du Christ qui proposait la vie ... et voyait celle-ci refusée ! Nous partageons la souffrance du Christ, son "échec". Là est notre paix. Nous semons dans les larmes, doutant que ça serve à quelque chose.

"Hommes de peu de foi !". D'autres moissonneront en chantant ! "Pour Dieu, un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour"...

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

Forcer l'admiration

Il y a quelques temps, Mr Machoro revendiquait la responsabilité des coups de feu de Canala, des vols, du saccage de la Crouen... affirmant que ces actes étaient dans l'esprit de l'action qu'il avait engagée. A l'occasion du jugement des vandales, il tempêtait même que du sang coulerait s'ils n'étaient pas relâchés.

Ça mérite réflexion.

La violence engendre la violence.

Créer un climat d'insécurité fait surgir la peur. La peur amène les gestes irréparables.

Les obsèques de Pierre Declercq ont eu un tout autre impact politique que les actions de Canala, et ont fait plus pour la cause de l'indépendance. On y a vu un peuple digne, qui forçait le respect. Une détermination d'où était exclue la haine ou la vengeance.

"L'idée a germé, l'idée grandira, l'idée triomphera" écrivait Sophie Vakié... et c'est bien ce que l'on a senti au cours de ces journées de deuil à La Conception. Une prise de conscience que l'indépendance, ce n'était pas une partie de gendarmes et voleurs avec les gardes mobiles; que ce n'était pas un grand jeu, mais UNE CAUSE. On pouvait y laisser sa vie.

Certains ont mal interprété les mots de François Burck au cimetière. François n'a pas "déclaré la guerre". La guerre a été déclarée contre ce peuple qui veut son indépendance, mais celui-ci - dans sa masse - se refuse à répondre à la provocation car il sait - dans sa sagesse - que la violence n'engendre pas la vie.

Quand François dit : "il ne faut pas avoir peur de mourir", il ne déclare pas les hostilités ouvertes. Il dit " on nous a déclaré la guerre, que ce ne soit pas une raison pour arrêter notre marche".

Puissent paraître en Calédonie des hommes de la trempe de Luther King, Gandhi..; des hommes qui, par leur qualité d'homme et leur détermination, ont forcé le respect de leurs adversaires. Des hommes qui ont forcé le respect de leurs adversaires parce que, dans leur combat même, ils respectaient leur adversaire.

La non-violence n'est pas l'inaction. Il y a d'autres actions que la violence.

Que disparaissent les inscriptions qui trahissent les plus vils sentiments, et font naître la peur et la haine. La victoire des bas-instincts est une défaite.

Puisse un jour le peuple kanak arriver à ses fins après avoir forcé l'admiration de ses adversaires.

"Vous, les jeunes, n'écoutez pas les voix qui parlent le langage de la haine, de la revanche, des représailles. Au contraire, aimez la vie, respectez la vie en vous-mêmes et dans les autres. Consacrez-vous au service de la vie, et pas au travail de la mort. Seule la paix peut mener à la vraie Justice.

Vous les pères et mères de famille, apprenez à vos enfants à pardonner. Ce serait un crime contre la jeunesse et son avenir que de laisser - même un seul enfant - grandir dans la seule expérience de la violence et de la haine.

Vous, les responsables politiques, ne provoquez pas, n'admettez pas, ne tolérez pas des conditions qui servent d'excuse ou de prétexte aux hommes de violence. Ceux qui ont recours à la violence prétendront toujours que seule la violence apporte des changements. Vous, les responsables politiques, vous avez le devoir de leur montrer qu'ils ont tort. Vous devrez montrer que le vrai chemin de la justice passe par la paix et non par la violence.

Si les hommes politiques ne décident pas et ne réalisent pas les changements qui s'imposent, le champs est libre pour les hommes de violence. La violence se développe plus facilement lorsqu'il y a un vide politique ou un refus d'action politique. Il faut donc écarter résolument les obstacles qui bouchent le chemin de la justice tels que l'inégalité, la discrimination sociale et politique, le non-respect des personnes, de leurs droits et de leurs légitimes aspirations"

Jean-Paul II

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

Réaction à des réactions

... à l'accusation de la Ligue des droits de l'homme, la réponse de CORAIL a été : "Nous ne faisons que dire tout haut ce que les gens pensent tout bas".

Quelle ambition vraiment ! Faire publicité aux sentiments que les hommes s'efforcent de taire en eux parce qu'ils en savent la nocivité !

Que notre ambition soit d'aider les hommes à relire tout ce qui s'agite en eux, à la Lumière du Christ. C'est ce que fait le Pape, ce Pape que CORAIL cite si souvent, mais dont il n'a pas l'air de vouloir suivre la démarche.

... Après le deuil du 24 septembre, la réaction de certains hommes politiques a été : "Nous avons respecté votre deuil, nous avons même déplacé la Foire !...maintenant arrêtons de nous amuser et reprenons notre vie comme si de rien n'était".

N'ont-ils donc pas compris que le chemin suivi hier était une voie sans issue, et qu'il y a d'autres voies à explorer ???

... Entendu d'un européen, dans un magasin : "on ne va tout de même pas poser culotte !"

Comme s'il s'agissait de ça ! Il faut vraiment que tu aies peu de considération pour ton frère pour croire qu'il soit homme à vouloir t'humilier. D'où sors-tu ces sentiments que tu lui prêtes ? Il veut ses droits et sera heureux, le jour où on lui aura rendu la maîtrise de son sol, s'il peut t'accueillir chez lui.

MERCI à tous les non-kanaks qui, même lorsqu'ils sont opposés à l'idée d'indépendance, n'en perdent pas pour autant le respect et l'estime pour ceux qui, par leurs revendications, les inquiètent.

MERCI à cette "caldoche" ( pas forcément indépendantiste ! ) dont la première réaction, après la stupeur, a été de demander que la messe de Dimanche soit dite à l'intention de Pierre Declercq.

Grâce à tous ceux-là l'espoir continue à briller :

La Calédonie de demain peut être une terre fraternelle.

 

N° 78 fin octobre 1981

LE PASSEUR

Incroyants, mais... "vrais" !

Quand je parlais, dans un numéro précédent, des enseignants "pratiquement athées" qui étaient parfois recrutés dans notre enseignement catholique... ce terme n'avait rien de péjoratif sous ma plume. Ce n'est pas un jugement de valeur, et encore moins une condamnation.

Il y a des enseignants "pratiquement athées" qui, sur le plan professionnel, ou sur celui des exigences morales, ou encore sur celui de l'engagement sont d'une autre trempe que des croyants "assoupis" par le sentiment de sécurité que pourrait leur procurer une certaine "pratique".

Et là encore... qu'on ne me fasse pas dire que le fait du croyant est d'être assoupi, démobilisé ou individualiste ! Bien des cas - qui sont loin d'être des exceptions - illustrent au contraire que la foi est loin d'être "l'opium du peuple", ce que d'aucuns voudraient prétendre.

Je voulais simplement faire remarquer que, pour beaucoup d'enseignants, tout ce qui est du domaine de la foi est si vague et si brouillé, qu'il leur est difficile d'entraîner les enfants à la découverte de Celui qui est pour nous et Dieu et Père, source de tous nos dynamismes. Ils peuvent, bien sûr, trouver "dans des livres" des choses à dire sur Lui... mais ce ne seront jamais que des mots froids, des balbutiements, car ils ne jailliront pas de leur coeur, de leur expérience d'aînés.

Un certain nombre d'enseignants ne fait pas la catéchèse, et je le comprends très bien : quand on aime son métier, et qu'on aime les gosses qui nous sont confiés, on ne "peut pas" leur demander de croire à ce à quoi on n'adhère pas. Question d'honnêteté intellectuelle.

Mais si l'on ne peut compter sur certains enseignants pour conduire les enfants à adhérer à J.C., il faut alors trouver une autre solution. C'est d'ailleurs une des préoccupations actuelles de la D.E.C.

 

N° 79 fin décembre 1981

LE PASSEUR

 éditorial

1982 sous la lumière du Christ

Rien ne va plus, pensent souvent ceux qui analysent la situation. "Tout va de mal en pis. Comment en sortirons-nous ?"

OUI. Pour les hommes livrés à eux-mêmes, tout ira de mal en pis. MAIS ILS NE SONT PAS LIVRES A EUX-MÊMES, puisque le Père leur a envoyé son Fils unique ! EN LUI EST LA SOLUTION.

On croit souvent qu'en se rassemblant derrière des idées abstraites on fait ouvre de Dieu. Il n'y a rien de plus concret que Dieu, et il se méfie des drapeaux derrière lesquels nous nous rassemblons. On peut brandir la bannière de la Fraternité, ou celle de la Défense des Exploités... s'il n'y a pas l'amour, nous ne sommes que cymbales retentissantes. Nos bannières nous servent trop souvent de hallebardes !

Un climat nouveau peut s'installer en Calédonie si, au lieu de manifester derrière des "mots généreux", nous laissons l'Esprit de Jésus reconquérir peu à peu ces zones de notre être où le Malin a installé ses pièges et disposé ses "miroirs aux alouettes".

Déjouons les pièges des belles idées qui camouflent parfois de sordides égoïsmes. Apprenons à voir clair à la lumière de celui qui est LA LUMIERE.

"N'éteignez pas l'Esprit, ne repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien, gardez-le; éloignez de vous tout ce qui porte la trace du mal".

"Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux leurs désirs propres avec ses passions et ses tendances égoïstes. Puisque l'Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l'Esprit"... et non par le "Grand Illusionniste" qui en arrive à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Depuis longtemps, le Christ nous a été donné. Il ne nous manque plus qu'à faire passer son Souffle - son Esprit - dans le concret de nos vies, pour qu'il réajuste nos comportements et nos jugements.

Alors, non seulement l'espérance renaîtra, mais nous serons étonnés de voir fleurir ce que nous pensions irrémédiablement perdu.

"Un Sauveur nous est donné. Son nom est

Merveilleux-Conseiller, Prince de la Paix, Père-à-jamais..."


fx.devivies@ddec.nc