Les Fraternités regroupent des laïcs qui se sentent interpellés à être présents au monde à la manière de Marie. Ils partagent donc la spiritualité des Pères, des Frères et des Soeurs maristes et se sentent "de la même famille".
          Ils faisaient partie du projet initial de "Société de Marie" et étaient donc appelés par elle à travailler dans le monde, à leurs côtés.

Les Fraternités ont tendance à se développer, sans doute à l'initiative de Marie qui veut que les laïcs soient en plus grand nombre les instruments de sa miséricorde. Le Père Hénaff, en Calédonie, est leur aumonier.

La première fraternité est née à Païta, en 1985, à l'initiative du Père Caillar, de Mr Claude Vincent et avec le concours de Soeur Catherine smsm. La plus ancienne du Territoire, elle a retrouvé une nouvelle vigueur par l'arrivée de nouveaux membres, et des projets ont été faits pour les mois à venir.

La fraternité de la Vallée des Colons a fêté le 29 juillet 2003 son dixième anniversaire. Sébastien Leleivaï a été l'initiateur de cette fraternité qui entraina par la suite la naissance d'autres. Si Sébastien est un peu à l'origine de plusieurs d'entre elles ( Koné, ... ), il sait bien que "c'était mûr", que l'Esprit l'avait devancé. Avec lui on peut rendre grâce à Dieu, qui appelle les laïcs à travailler à sa vigne "dans l'esprit de Marie". 

L'expansion africaine

Les Pères maristes ont travaillé dans la région des Grands Lacs entre 1990 et 1998. S'ils n'y sont plus, "l'esprit mariste" lui n'a pas déserté les lieux pour autant ! L'expansion des Fraternités maristes a été rapide et s'est curieusement développée après le départ des Pères : 8 Fraternités au Burundi, 6 en R.D.C. et 1 au Rwanda.

Jeunesse et vitalité de ces groupes composés surtout de jeunes étudiants entre 20 et 30 ans, mais aussi d'autres jeunes, quelques adultes et travailleurs, et certains enfants. Tous enthousiastes et fiers de leur identité mariste, vivant sérieusement la spiritualité de la SM "inconnus et cachés comme Marie à Nazareth", formule qu'ils ont choisie comme devise. Avec intelligence et souci d'organisation, ces jeunes ont mis sur pieds deux coordination nationales et une coordination centrale.

Ce qui frappe c'est combien ces jeunes se sentent fortement attirés par la spiritualité mariste. Ils sont prêts à rendre "l'univers mariste" ! Le mouvement s'est répandu rapidement, sans la présence des Pères, et ce laïcat semble porter beaucoup de fruits : ça nous rappelle que c'est Marie qui appelle et qui dirige sa Société, pas nous !