Les PFM

Les Petites Filles de Marie

Une partie de la Congrégation après la messe d'action de grâce le 28 janvier 2006 au Thabor

Informations sur la Congrégation

Sommaire

1° Origine de la Congrégation des PFM	6° Premiers Chapitres généraux
2° Sœur Marie de la Croix	7° L'apostolat de la Congrégation
3° Les PFM à Saint Louis vers 1880	8° Spiritualité de la Congrégation
4° But de la Congrégation des PFM	9° Situation actuelle de la Congrégation
5° Les grandes étapes de la Congrégation	10° Adresses à Nouméa et à Port-Vila
	11° Centenaire du décès de S^r Marie de la Croix
Chapitre Général de 2002	Chapitre Général de 2006

Origine de la Congrégation des PFM

La Congrégation des Filles de Marie fut fondée le 12 septembre 1875, à Saint Louis, en la fête du Saint Nom de Marie. Puis en 1898, elle s'est étendue au Vanuatu.
Deux personnages importants ont marqué cette fondation: Mgr Ferdinand Vitte, deuxième évêque vicaire apostolique de la Nouvelle-Calédonie (qui comprenait à l'époque les Nouvelles-Hébrides désormais nommé Vanuatu) et Sœur Marie de la Croix, considérée comme la véritable fondatrice des PFM, la première Congrégation religieuse locale.

Retour au sommaire de la page

Sœur Marie de la Croix

Sœur Marie de la Croix est un personnage important dans la fondation de la Congrégation. Sœur Marie de la Croix, Pélagie Phelippon, est née à la Roche-sur-Yon en Vendée (France) en 1831 d'une famille établie et très chrétienne.
Le 6 juillet 1858, elle prit l'habit du Tiers-Ordre et prend le nom de Sœur Marie de la Croix. Trois semaines après, elle partit avec deux autres compagnes pour la Nouvelle Calédonie. Elles y arrivèrent après quatre mois de voyage. Et tout de suite elles se mirent au travail. elles apprirent aux enfants à lire et à écrire et aux femmes à coudre. En 1859, elle est envoyée à l'Île des Pins, là elle continue sa fonction d'institutrice. En 1864, elle revint sur la Grande Terre à Saint-Louis où elle dirigea l'école qui accueillait les filles des tribus avoisinantes. Parmi elles se trouvaient des filles aspirant à la vie religieuse. En 1875, les premières filles indigènes font profession. C'est le début de la Congrégation. Sœur Marie de la Croix avait alors 44 ans et l'Église en Nouvelle Calédonie en avait trente et un.

Sœur Marie de la Croix

Les PFM à Saint Louis vers 1880

Sœur Marie de la Croix, à en juger d'après ses écrits, est une femme de caractère, énergique, animée d'une grande foi qui savait affronter toutes les difficultés.
A Saint-Louis, elle fut empêchée par le Gouvernement Guillain d'enseigner, mais avec courage elle poursuivit. Elle avait un grand amour pour Marie et un dévouement dans le service.
Elle fut enfin volontaire pour soigner les lépreux à Bélep et elle le fera jusqu'à sa mort en 1908. Sa tombe se trouve toujours dans le petit cimetière près de l'église Saint Pierre à Belep..

But de la Congrégation

Le but premier de la Congrégation est de fournir aux filles indigènes qui désirent consacrer leur vie au service de Dieu, le moyen de se sanctifier et de travailler à l'éducation humaine et chrétienne des filles mélanésiennes. Rappelons en passant que nous sommes au début de la fondation de l'Église en Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, avec l'évolution du temps et de la société, la Congrégation est appelée à s'ouvrir à de nouveaux besoins, tant au niveau du recrutement que des besoins de l'Église locale et de la société moderne. D'abord destinée uniquement aux filles mélanésiennes à son origine, maintenant la Congrégation est ouverte à l'intégration des jeunes filles d'autres ethnies En effet, le 12 février 1994, la première fille d'origine polynésienne, fit sa profession religieuse dans la Congrégation des PFM "Puisque Dieu ne fait pas de différence entre les hommes, la Congrégation est ouverte à toute chrétienne qui serait appelée à partager sa vie et sa mission ". (Article 3 des Constitutions de la Congrégation).

Les grandes étapes de la Congrégation

Depuis son origine en 1875 jusqu'en 1972, la Congrégation des PFM s'organisa sur place, sous la direction successive de Mère Marie de la Croix (fondatrice) jusqu'au 6 octobre 1892; de Mère Marie Anne, 1892 à 1935; de Mère Marie de Chantal, de 1935 à 1940; puis sous celle des supérieures régionales SMSM, tout en restant sous l'autorité directe de l'évêque.
En 1952, l'Oeuvre fut transférée un peu à l'écart de la Mission de Saint Louis (1 Km), dans le calme, sur la colline dénommée "Le Thabor".
En janvier 1956, voyant le développement de la Congrégation (la Congrégation comptait alors 108 membres), Mgr Édouard Bresson jugea opportun de lui donner une Supérieure Générale. Ce fut une Sœur SMSM, Mère Marie Liguori, assistée de deux Petites Filles de Marie. C'est le premier pas vers une complète autonomie.
En 1962, l'acte plus important s'imposait à la Congrégation, sitôt l'approbation donnée par Rome le 29 janvier, elle fut érigée canoniquement comme Congrégation de droit diocésain le 15 février suivant.

Les trois Premiers Chapitres généraux en 1964, en 1966 et 1969

Le 2 février 1964 est une date historique pour la Congrégation diocésaine des PFM. C'est le jour où s'est ouvert le premier Chapitre Général de la Congrégation. C'est aussi une date importante dans l'histoire de l'Église en Nouvelle-Calédonie.
Lors de ce premier Chapitre général, les capitulantes élisent comme supérieure générale, Mère Marie Liguori, une sœur SMSM. avec comme conseillères des sœurs PFM dont Sœur Anna Tchadinouma, la Vicaire générale.
Parmi les questions étudiées, il y avait la question du rattachement éventuel d'une petite Congrégation similaire en formation au Vanuatu (ex-Nouvelles-Hébrides) à l'Institut des Petites Filles de Marie de Nouvelle Calédonie. Le 20 février 1966, les douze anciennes eurent la joie de prononcer leurs vœux dans la Congrégation de Nouvelle-Calédonie, s'ajoutant ainsi aux jeunes qui s'y étaient rattachées depuis 1958.
Le second Chapitre de la Congrégation eut lieu en 1969, la Supérieure Générale élue fut encore une SMSM., Mère Marie Philomène. Enfin le troisième Chapitre général de 1973 voit l'élection, à la tête de l'Institut, d'une première PFM, Mère Marie Thérèse Thalé. Cette dernière est assistée de trois conseillères PFM et provisoirement une SMSM.

L'apostolat de la Congrégation des PFM

La Congrégation ayant pris naissance au début de la fondation des Écoles du Vicariat, les PFM contribuèrent à l'ouverture d'un grand nombre de ces écoles. Il fallait, à l'époque, avoir beaucoup d'imagination et s'en remettre surtout à la providence. Les différents secteurs d'activités sont les suivants:
- Instruction des enfants, surtout en primaire.
- Éducation dans les internats et foyers.
- Soins des malades dans les dispensaires ou à domicile.
- Catéchèse dans les paroisses et dans les établissements scolaires.
- Visite aux prisonniers et autres oeuvres sociales.

Spiritualité des la Congrégation

Deux thèmes de base constituent la spiritualité de la Congrégation: suivre Jésus, imiter Marie. Se voulant à son exemple, elles imitent particulièrement sa foi profonde qui lui a fait accueillir l'appel de Dieu à l Annonciation; son empressement à servir ceux qui sont dans le besoin à la Visitation; sa vie simple et unie à son Fils au milieu même de ses souffrances et de l'incompréhension: elle méditait tout dans son cœur; sa présence discrète et attentive aux autres, de Cana à la Pentecôte. (Constitutions 7).

Situation actuelle de la Congrégation

La Congrégation compte un peu moins d'une centaine de membres dont environ les deux tiers dans les communautés de Nouvelle Calédonie et une trentaine de sœurs au Vanuatu. Ses membres sont d'origine mélanésienne, vietnamienne et polynésienne.
Le noviciat du Thabor continue à recevoir des jeunes filles pour se former à la vie religieuse dans la Congrégation des PFM. Les dernières années, la plupart des vocations arrivent du Vanuatu, mais nous gardons espoir de voir aussi arriver des vocations religieuses locales en Nouvelle-Calédonie, car aujourd'hui comme hier, les jeunes ne manquent pas de générosité pour répondre à l'appel du Seigneur de continuer sa mission.

Cette notice a été rédigée à partir du dossier préparé par Sœur M. Germaine Malatu PFM (+) pour le bulletin diocésain "Église de Nouvelle-Calédonie" de janvier 1996.

Le chapitre général de la Congrégation des Petites Filles de Marie en 2002 au Thabor

Le chapitre général de la Congrégation des Petites Filles de Marie en janvier 2006 au Thabor

La Supérieure Générale de la Congrégation, la Vicaire Générale et les trois autres membres
du Conseil Général élues par le Chapitre de janvier 2006

Mère M. Thérèse Thalé

Sr Marie Beniès (Vic.)

Sr Bernadette Y.

Sr Yvona T.

Sr Amelia T.

Communiqué sur le Chapitre Général de 2006 au Thabor

Centenaire du décès de S^r Marie de la Croix
Samedi 9 août 2008 à St Louis

Au cours de la veillée de prière les principales dates de la vie de
S.M.de la Croix furent rappelées

Histoire de la congrégation racontées
à travers les dates principales

La messe commence, d'un seul choeur, la foule entonne le chant d'entrée

Le monde entier est présent dans la prière universelle

Père Gidrol, supérieur des maristes et les prêtres qui l'entourent
rendent gloire à Dieu .

Simple geste coutumier pour remercier les Petites Filles de Marie
pour toute l'aide apportée à l'Eglise locale depuis les débuts de la Congrégation.

Belle photo de famille

et la fête continue

Les gâteaux n'ont pas été oubliés

S. Raphaëlla et S. Anna ont vécu une grande partie de cette histoire

L'avenir est déjà là
S^r Marie de la Croix (Pélagie Phélippon)
1908-2008

Sous le regard de Marie

Ce que Soeur Marie de la Croix nous dit par sa vie et son oeuvre
c'est qu'il y avait en elle la foi, que la foi, toute nue....
L'amour a tout irrigué en elle.

"Venez à moi, vous tous qui peinez..."

Oui, Marie de la Croix est venue à lui, totalement, sans retour.
Elle est venue à lui dans le sillage
de celle qu'elle avait choisie comme modèle,
celle à laquelle elle s'était consacrée par la vie religieuse,
la Vierge Marie.
Elle nous confie ce qui l'a portée:
"notre vocation, c'est l'oubli, notre vie cachée en Dieu,
le zèle, mais le zèle de Marie, sans bruit, sans éclat...
le silence du coeur de Marie, mais tout bas,
cette fournaise qui brûle devant Dieu, dans le secret".

(Extrait de l'homélie du Père Gidrol, supérieur mariste)

Retour au sommaire de la page

Sœurs Petites Filles de Marie
Maison Générale : 3 rue Paul Bergès
BP 4472 - 98 847 NOUMÉA
Nouvelle-Calédonie
Tél. (687) 27 75 76 - Fax. (687) 24 11 03

E-mail : pfm@ddec.nc

Sœurs Petites Filles de Marie
Maison Régionale: Anabrou
BP 406 PORT-VILA
Vanuatu

Tél. (678) 27 053 Fax. (678) 27 648

(Sommaire)

Au cours de la veillée de prière les principales dates de la vie de S.M.de la Croix furent rappelées	Histoire de la congrégation racontées à travers les dates principales
La messe commence, d'un seul choeur, la foule entonne le chant d'entrée	Le monde entier est présent dans la prière universelle
Père Gidrol, supérieur des maristes et les prêtres qui l'entourent rendent gloire à Dieu .	Simple geste coutumier pour remercier les Petites Filles de Marie pour toute l'aide apportée à l'Eglise locale depuis les débuts de la Congrégation.
Belle photo de famille	et la fête continue
Les gâteaux n'ont pas été oubliés	S. Raphaëlla et S. Anna ont vécu une grande partie de cette histoire
L'avenir est déjà là	S^r Marie de la Croix (Pélagie Phélippon) 1908-2008
Sous le regard de Marie	Ce que Soeur Marie de la Croix nous dit par sa vie et son oeuvre c'est qu'il y avait en elle la foi, que la foi, toute nue.... L'amour a tout irrigué en elle. "Venez à moi, vous tous qui peinez..." Oui, Marie de la Croix est venue à lui, totalement, sans retour. Elle est venue à lui dans le sillage de celle qu'elle avait choisie comme modèle, celle à laquelle elle s'était consacrée par la vie religieuse, la Vierge Marie. Elle nous confie ce qui l'a portée: "notre vocation, c'est l'oubli, notre vie cachée en Dieu, le zèle, mais le zèle de Marie, sans bruit, sans éclat... le silence du coeur de Marie, mais tout bas, cette fournaise qui brûle devant Dieu, dans le secret". (Extrait de l'homélie du Père Gidrol, supérieur mariste)