Assemblée plénière de la Fédération des 4 Conférences épiscopales d'Océanie
Les évêques catholiques des Iles du Pacifique (CEPAC), de Papouasie Nouvelle-Guinée et des Iles Salomon (PNG-SI), de Nouvelle-Zélande et d’Australie ont tenu l’assemblée plénière de leur Fédération du 12 au 16 Mai à Wellington, Nouvelle-Zélande. Leurs précédentes réunions avaient eu lieu en Mai 2010 à Sydney (Australie), en 2006 à Suva (Fidji), en 2002 à Rabaul (PNG), et à Rome pendant le Synode pour l’Océanie en 1998.
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Accueil à la cathédrale - Sur les
trace de Suzanne Aubert - Collège St Patrick
- Clôture à la cathédrale -
Comité exécutif 2014 (Photos NZCBC, et
autres)
- Homélie de Mgr Drennan -
Communiqué final - Déclaration sur les
réfugiés
Des martyrs, des saints et saintes de tous âges et de toutes conditions jalonnent l'histoire de l'Église en Océanie depuis son début... | |||||
Pedro Calungsod 1670 |
Diego Luis de San Vitores 1672 |
St Pierre Chanel 1841 |
Mary McKillop 1909 |
Peter To Rot 1945 |
Suzanne Aubert 1926 |
Les évêques fondateurs de l'Église catholique en Océanie: Mgr Jean-Baptiste Épalle de Mélanésie, Mgr Jean-Baptiste Pompallier de l'Océanie Occidentale, Mgr Étienne Rouchouze de l'Océanie Orientale et Mgr Bede Polding de l'Australie (Nouvelle Hollande et Terre de Van Diemen). |
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Le sourire des accueillants donne confiance aux arrivants |
Le nonce à Wellington et l'évêque d'Auckland font aussi l'accueil |
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Le toutoute résonne, un événement demande l'attention de tous |
Quelques mots d'explication de Mgr John Dew, l'archevêque |
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Coutume maorie, présentation et échange de chants |
Accueillis et accueillants partagent le même souffle et la même idée |
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Archevêques et évêques ont trouvé place dans le choeur |
C'est le temps pascal, la lumière du Christ illumine le monde |
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Maison-mère des Sœurs de Notre
Dame de Compassion
Pèlerinage auprès de la tombe de Suzanne Aubert
Accueil de la Supérieure des Sœurs de Notre Dame de Compassion |
La cause de béatification de Suzanne Aubert devrait avancer |
Les pèlerins se recueillent autour des restes de Suzanne Aubert |
Messe célébrée sur place dans une chapelle devenue trop petite |
Une baie vitrée au fond du choeur donne sur un beau jardin |
Mgr Soane Mafi, président de la CEPAC, conduit la célébration |
La messe est célébrée alors que le soir tombe |
La participation de tous est intense |
Inauguration d'un tableau de Suzanne Aubert, la fondatrice |
La supérieure reçoit une icone copie de celle de la cathédrale |
L'ensemble des évêques de la Fédération des Conférences épiscopales d'Océanie réunis autour de Suzanne Aubert |
Au Collège mariste Saint Patrick de Wellington
Les évêques...
Quelques francophones échangent dans leur langue |
Les élèves de St Patrick sont fiers de leur uniforme |
L'archevêque de Suva et le préfet apostolique des Iles Marshall |
Les évêques de rites orientaux sont aussi présents en Australie |
Evêques devant, les archevêques (portant la croix du sud) suivent |
Pour les élèves des écoles catholiques, un jour pas ordinaire |
Les célébrants arrivent dans le gymnase où les élèves attendent |
Chaque établissement porte haut sa bannière |
Procession de la parole selon les coutumes des iles du Pacifique |
Un texte bien lu est un texte qui a des chances d'être compris |
"Acclamons la Parole de Dieu..." |
L'archevêque d'Honiara est à l'aise avec son auditoire de jeunes |
La coutume de Samoa ne perd pas l'occasion de se manifester... |
... Mais elle le fait bien au nom de toute l'assemblée |
Comme il est bon de pouvoir s'exprimer au nom de tous |
La messe continue dans le recueillement souhaitable |
"Par lui, avec lui et en lui, à toi Dieu le Père tout puissant..." |
Une réplique de l'icone de la cathédrale restera à St Patrick |
Un groupe "menaçant" attend les évêques au sortir de la messe |
En Nouvelle-Zélande, le "haka" est un must |
Les évêques, habitués à bien d'autres situations, n'ont pas eu peur... |
... Ils peuvent maintenant fraterniser avec ceux qui les ont défiés |
Au delà de l'affrontement symbolique il y a la rencontre |
Avec ceux que l'on a rencontrés on se fait des amis. |
Messe de clôture à la cathédrale de Wellington
Procession d'entrée dans la cathédrale |
Une dernière fois rassemblée dans la cathédrale de Wellington |
Le plus important c'est d'être à l'écoute de la parole de Dieu |
Le nonce apostolique résidant conduit la prière de l'assemblée |
"Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout puissant..." |
"Voici l'agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde..." |
Pleins de bons souvenirs à rapporter en PNG |
Où sont-ils donc tous passés ? Tous sont rentrés chez eux ! |
Brève Assemblée plénière de la CEPAC le 17 mai 2014 à Wellington Selon un usage bien établi et grâce aux facilités de réunion offertes par la Conférence Episcopale de N.Z. la CEPAC a pu tenir une assemblée plénière le 17 mai 2014 à Wellington. Elle recevait pour la première fois son Excellence Mgr Martin Krebs, nonce apostolique en Nouvelle Zélande et pour les Iles du Pacifique ainsi que deux de ses nouveaux membres: Mgr Peter Brown, évêque de Samoa PagoPago et le Père Reynaldo Getalado, Supérieur de la Mission sui juris de Funafuti. |
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NNSS J-B Baremes, M. Krebs et S. Mafi |
NNSS P. Mea, P. Chong Soy et Gh. de Rasilly |
En construction...
Membres du Comité exécutif de la FCBCO
en 2014
Conférence Épiscopale d’Australie - Mgr et Mgr Robert McGuckin, vice-président |
Conférence Épiscopale de Papouasie Nouvelle-Guinée et Salomon - Mgr John Ribat, Président et Mgr .... |
Conférence Épiscopale de Nouvelle-Zélande - Mgr et Mgr |
Conférence Épiscopale des Îles du Pacifique (CEPAC) - Mgr Soane Paini Mafi et Mgr Michel M. Calvet |
Le Provincial de Nouvelle-Zélande a même pensé à faire une photo avec les évêques maristes présents à Wellington
En arrière : P. John Crispin sm (secrétaire du CEPAC), Mgr Ghislain de Rasilly sm (Wallis et Futuna), Mgr Adrian Smith sm (Honiara), Mgr Paul Donoghue sm (Rarotonga), P. David Kennerley sm (Provincial de Nouvelle Zélande) - Devant : Mgr John Doaninoel sm (Auxiliaire à Honiara), Mgr John Bosco Baremes sm (Vanuatu), Mgr Stu O’Connell sm et Mgr Robin Leamy sm évêques émérites, Mgr Michel Calvet sm Archevêque à Nouméa (Nouvelle Calédonie).
Homélie prêchée dans la
chapelle des Sœurs de la Compassion, Island Bay, Wellington,
à l’occasion de la visite au Centre et sur la tombe de Suzanne Aubert.
Mardi 13 mai 2014, 4ème semaine après Pâques
Ac 11, 19-26 - Jn 10, 22-30
Il y a quelques mois je célébrais le 125ème anniversaire d’une école
à Hasting (tranquillisez-vous, je ne vais demander à aucun d’entre vous de
situer Hastings sur une carte). J’ai demandé à une classe d’enfants de 9 ans :
Pourquoi est-ce important de célébrer notre histoire ? Après un petit temps de
silence un garçon leva la main et dit : C’est important parce que notre histoire
nous dit qui nous sommes.
Quelle réponse magnifique ! En effet, célébrer notre histoire c’est dévoiler
quelque chose de notre avenir car la mémoire façonne notre identité (qui nous
sommes) et notre identité détermine largement l’avenir vers lequel nous tourner.
C’est la raison pour laquelle dans la coutume maorie (‘maorité’) il est
si important de dire son wakapapa – sa lignée ancestrale. En effet, ce
sont nos ancêtres qui engendrent l’individu, la famille et la communauté au
monde sacré d’aujourd’hui et qui leur permettent de s’engager dans le monde de
demain.
On peut raconter l’histoire de l’Église de différentes manières. La plus belle
serait, me semble-t-il, une histoire de nos spiritualités. Qu’est-ce qui
pourrait inspirer davantage que le panorama, le kaléidoscope, de l’œuvre de
l’Esprit entrant dans notre histoire humaine à travers les charismes de
personnes remarquables et de celles qui les ont suivies ? C’est ce qui nous a
rassemblés ici aujourd’hui dans cette belle chapelle, venant d’environ 15 pays
différents.
Il n’existe aucun patron, aucun modèle de travail de l’Esprit Saint. Mais à la
veille de la Pentecôte, s’il y a un mot pour résumer les Actes des Apôtres,
c’est certainement celui de dynamisme. A la fois dans ce qui s’est passé
historiquement, et dans ce qui est engendré en nous, qui lisons les Ecritures et
qui nous efforçons de donner de la vigueur à notre vie de disciples.
Dans le passage que nous venons de lire il est question de dispersion :
dispersion qui, en dépit de la persécution, provoque une multiplicité de
réalisations et de missions. D’abord, une ouverture dynamique, en termes
géographiques : ils sortent de la terre d’Israël et partent vers la Syrie et
Chypre. Ouverture d’esprit aussi - une metanoia, changement de pensée et
de vision : oser imaginer de nouvelles possibilités, la Bonne Nouvelle portée
aux Gentils et aux nations païennes et leur donner accès à la foi.
Dans cette mêlée se détache Barnabé. Quelle figure, si souvent ignorée ! Il est
celui qui encourage, celui qui a été formé par la sagesse et la personnalité de
Gamaliel, membre modéré du Sanhédrin ; celui qui a donné à Paul une pause et
un nouveau départ. Comme Barnabé a dû pardonner, être miséricordieux, sage et
courageux, faire confiance ! Pas étonnant qu’on nous dise qu’il était bon,
rempli de l’Esprit Saint et de foi. Libre des crampons des préjudices ou de
l’étroitesse d’esprit ou de tout esprit de revanche, Barnabé a communiqué la
passion à Paul, le nouveau converti. Comme l’a dit la Pape François : l’inertie
étouffante peut seulement être guérie en respirant l’air pur de l’Esprit Saint
qui nous libère de tout ce qui nous éloigne de l’Évangile (cf. Evangelii Gaudium,
97)
Pour une mission dynamique, la géographie et l’imagination sont des facteurs
significatifs. C’est là que se joue notre Histoire. Pour beaucoup de nos
communautés océaniennes dispersées, il y a un point de départ commun dans
l’annonce de la foi : la France, et Lyon particulièrement. Quel dynamisme dans
cette Eglise, malgré les persécutions, à la veille de la Révolution Française
(1789-1799, 1848), engendrant générosité et courage, nouvelles pensées et
visions, nouvelles confréries et ordres religieux, et des vagues de
missionnaires traversant les mers.
Suzanne Aubert sauta dans la mêlée. Dans son saut dans la foi, une chose me
frappe : le plongeoir ; par là, je veux parler de la paroisse d’où elle vient,
la paroisse Saint Nizier, qui l’a fait grandir comme petite fille, comme
adolescente et comme jeune femme. Dans le groupe de la paroisse que nous
appellerions aujourd’hui les jeunes adultes il y avait Françoise Perroton, (future) missionnaire
à Futuna, Philippe Viard, le premier évêque de Wellington, Claudine Thévenet, la
fondatrice des Sœurs de Jésus, et Marie et Frédéric Ozanam, fondateur de la
Société de St Vincent de Paul, qui n’y a pas vécu mais qui s’y est marié vers
l’âge de 20 ans. Tous, avec Suzanne, ont laissé dans l’Eglise universelle un
souvenir durable de leur vitalité dans l’Eglise universelle. N’oublions pas non
plus les paroissiens ordinaires de St Nizier. Si nous avions une copie du
Bulletin paroissial des années 1840 voilà ce que nous pourrions y trouver comme
programmes et activités paroissiales : des hospices, des dispensaires, des
soupes populaires, des ateliers de fabriques, des foyers pour enfants
nécessiteux, des orphelinats, des centres de soin des personnes âgées, des
foyers pour jeunes filles à risques. Suzanne Aubert a été façonnée par la vie de
cette communauté paroissiale à la foi vibrante, peut-être non-dite. Ces bonnes
œuvres faisaient partie de l’univers de sa mère et de sa grand-mère. Se laissant
pour ainsi dire emporter par le courant, elle s’embarqua pour la
Nouvelle-Zélande le dimanche 30 décembre 1860 à l’âge de 25 ans. En débarquant à
Auckland, la première main qui se tendit vers elle était une main maorie.
Ce n’est pas le lieu d’esquisser la chronologie de son travail ici, en
Nouvelle-Zélande. Je ne prétends pas avoir une quelconque expertise
particulière dans la spiritualité des Sœurs de la Compassion qui voient en
Suzanne Aubert leur fondatrice. Je souhaite simplement partager avec vous
quelques aperçus de sa contribution aux trésors spirituels de l’Église
universelle.
Les activités paroissiales de Saint Nizier répondaient aux besoins sociaux d’une
société qui se relevait des séquelles de la Révolution française. Cette
chrétienté pragmatique était facilement transposable dans la population maorie
d’Aotearoa et parmi les pionniers installés en Nouvelle-Zélande. Une mentalité
FLV « Faites-le vous-mêmes » convient tout à fait à la culture pratique de ce
pays. C’est dans ce milieu que Suzanne a prospéré. Avec un budget proche de
rien, cette jeune femme française créative et économe fut heureuse de lever des
fonds en enseignant le français, la musique et la couture à des filles de
familles aisées. Mais là n’était pas sa mission. Son travail était avec et parmi
les Maoris ; c’était là le fil conducteur de sa vie : en partie l’éducation des
jeunes, et une attention particulière à l’accompagnement des familles. A l’aise
dans les maisons de députés, de docteurs et d’hommes d’affaires, Mère Aubert se
sentait elle-même plus à l’aise à dos de cheval, dans un canot, à tailler les
orchidées, à s’occuper des enfants et des malades, ou à concocter des
médicaments à base d’herbes dans sa fameuse cabane.
Ses initiatives étaient la seule chose d’elle que l’on disait peu orthodoxe. Je
ne suis pas tout à fait sûr de ce que cela veut dire, mais voici sans doute un
exemple. Un jour, elle administra « un traitement de choc » électrique à un
grand missionnaire malade, son compatriote le Père Antoine Séon sm. qu’elle
respectait profondément, dois-je m’empresser d’ajouter. Seul le ciel connaît ce
que cela signifiait en 1873. Quoiqu’il en soit, raconta-t-elle, il retrouva une
certaine mobilité - et fut capable, peut-être, de se mouvoir pour le reste de
ses jours.
Je ne vais pas citer les Constitutions. Il suffit de dire qu’est né un ordre
vraiment, vraiment apostolique : portant témoignage de façon pratique et
dynamique. Remercions Dieu que l’Archevêque Redwood, à la manière de Barnabé,
ait donné à Mère Marie-Joseph son encouragement total. Les Constitutions sorties
de la main de Suzanne étaient plus une causerie qu’un code législatif ; parfois
son penchant pour les détails l’emportait. « Nos couvents, écrit-elle, auront un
paillasson à l’intérieur et à l’extérieur, et un grattoir de bottes » ! Je
trouve difficile d’imaginer spiritualité plus terre-à-terre !
Laissez-moi conclure avec les propres mots de Mère Aubert. Loin d’être une
travailleuse sociale en habit elle était vraiment au clair sur la distinction
entre philanthropie séculière et charité chrétienne comme amour de Dieu exprimé
dans le service des autres. Selon ses propres mots : « Aimer Dieu par-dessus
toutes choses, donner son cœur et son âme, son esprit et sa force, de façon à
rendre les autres meilleurs et plus heureux : c’est cela la vie, la joie, la
justice et la vérité ».
Aux Sœurs de la Compassion, ici présentes, nous redisons encore merci pour leur
accueil. Et pour reprendre les mots de l’évangile d’aujourd’hui qui résument
si bien votre esprit, un merci très spécial pour vos œuvres qui vous rendent
témoignage (Jn 10, 25).
Amen.
+ Charles Drennan
Évêque de Palmerston Nord
More than 80 Catholic Bishops of Oceania spend time together in New Zealand
With the
haunting sound of the conch shell, more than 80 Bishops of Australia, Papua New
Guinea, Solomon Islands, the Pacific Nations were welcomed to New Zealand with a
powhiri at the Sacred Heart Cathedral, Wellington. The Mass which followed
incorporated some of the Pasifika cultures that are part of the local Catholic
community.
"Many of the
visiting Bishops remarked that it was a sign of the warm welcome and hospitality
that New Zealanders are known for," said Archbishop John Dew, President of the
New Zealand Bishops Conference and President of the Federation of Catholic
Bishops Conferences of Oceania.
The Bishops
are gathered for the Assembly of the Federation of Catholic Bishops Conferences
of Oceania which takes place in a different part of Oceania every four years.
The Assembly took place from 12-16 May.
During the
Opening Mass the Apostolic Nuncio to New Zealand and the Pacific Islands,
Archbishop Martin Krebs, read a message sent by the Holy See’s Secretary of
State Cardinal Pietro Parolin, on behalf of Pope Francis. In it Pope Francis
offered his prayerful support and his hope that during their time together the
Bishops would find inspiration and strength for their common mission in the
service of God's people.
New Zealand's
Deputy Prime Minister, Hon Bill English joined the Bishops for dinner on Monday
night and welcomed them to New Zealand.
During the week the Bishops visited the Home of Compassion and met with the
Sisters. They heard about their foundress, Suzanne Aubert, her work for social
justice in the wider community, the way she was embraced by the Maori community
and her study of Maori herbal medicine and of Te Reo. Suzanne Aubert's cause for
sainthood is underway and if beatified, Mother Aubert would be New Zealand's
first saint.
The Bishops
were moved and deeply concerned when they heard Bishop Eugene Hurley speak about
the desperate situation of detainees in Australian detention centres. Bishops
from Papua New Guinea and the Bishop of Tarawa in Nauru spoke of the detention
centres within their countries and the effects of these on local populations of
Manus Island and Nauru.
Bishop Barry
Jones and Mike Stopforth presented a session on the earthquakes and their impact
on the Christchurch city and the Diocese. They spoke of the ongoing effects on
the people of Christchurch, together with the rebuilding being undertaken by the
Church and throughout the city.
Archbishop Peter Loy Chong of Suva
spoke on reading the signs of the Fiji times, and the pastoral implications of
the political changes that have occurred in Fiji over the last fifteen years.
The Bishops also discussed topics
that will be considered at the Extraordinary Assembly of the Synod of Bishops to
be held in Rome in October this year. In workshop sessions, the bishops heard
presentations and engaged in discussion with presenters on young people and the
Catholicism.
The Assembly
marked the end of Archbishop John Dew's term as President of the Federation of
Catholic Bishops Conferences of Oceania. During the Assembly the Bishops
elected Archbishop John Ribat MSC of Port Moresby as President of the
Federation, and the Vice President is Bishop Robert McGuckin of Toowoomba. The
2018 Assembly will be held in Papua New Guinea.
The Assembly takes place every
four years in a different part of Oceania. For the Bishops it is a rare
opportunity for reflection, prayer, discussion and informal time together. There
were 82 Bishops in Wellington for the event, from Papua New Guinea, Solomon
Islands, the countries of the Pacific, and Australia and New Zealand.
Communiqué
Plus de 80 évêques catholiques d’Océanie réunis en Nouvelle-Zélande
C’est avec le son profond de l’appel du toutoute que plus de 80 évêques d’Australie, Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG), Iles Salomon (S.I), et des Iles du Pacifique (CEPAC) furent accueillis en Nouvelle-Zélande par un « powihiri » maori en la cathédrale du Sacré Cœur de Wellington.
Beaucoup parmi les évêques visiteurs remarquèrent que c’était un signe de l’accueil et de l’hospitalité chaleureuse qui fait la réputation des néo-zélandais dit Mgr John Dew, Archevêque du lieu, président de la Conférence de Nouvelle-Zélande et de la Fédération des Conférences Épiscopales d’Océanie (FCBCO).
Les évêques se sont réunis du 12 au 16 mai 2014 pour l’Assemblée plénière de la FCBCO qui se tient tous les quatre ans dans une région d’Océanie.
Lors de la messe d’ouverture, Mgr Martin Krebs, Nonce Apostolique pour la Nouvelle-Zélande et les Iles du Pacifique, lut un message envoyé par le Cardinal, secrétaire d’État, Pietro Parolin, de la part du Pape François. Dans ce message le Pape François assurait du soutient de sa prière et de ses encouragements pour qu’à l’occasion de leur réunion les évêques trouvent de l’inspiration et de la force pour accomplir leur mission commune au service du peuple de Dieu.
M. Bill English, vice-premier Ministre de Nouvelle-Zélande, rejoignit les évêques pour un diner le lundi soir et leur souhaita la bienvenue en Nouvelle-Zélande.
Au cours de la semaine les évêques visitèrent « Home of Compassion » et rencontrèrent les sœurs. Ils entendirent parler de leur fondatrice, Suzanne Aubert, de son travail pour la justice sociale dans la communauté globale, de la façon dont elle fut adoptée par la communauté maorie et de son étude sur la médecine traditionnelle et naturelle maorie. La cause de Suzanne Aubert est introduite et, une fois béatifiée, la Mère Aubert serait la première sainte néo-zélandaise.
Les évêques furent émus et profondément préoccupés quand Mgr Eugène Hurley leur parla de la situation désespérée des détenus des centres australiens de rétention. Les évêques de PNG et celui de Tarawa et Nauru parlèrent des centres de détention dans leur pays et des effets sur les population locales de l’ile de Manus et de Nauru.
Mgr Barry Jones et M. Mike Stopforth firent une session sur les tremblements de terre et leurs impacts sur la ville et le diocèse de Christchurch. Ils parlèrent des conséquences sur la population de Christchurch, et aussi de la reconstruction entreprise par l’Eglise et par toute la ville.
Mgr Peter Loy Chong, Archevêque de Suva, parla de la lecture des "signes des temps" à Fidji, et des implications pastorales des changements politiques survenus à Fidji sur la dernière quinzaine d’années.
Les évêques échangèrent aussi sur les sujets à l’ordre du jour de la prochaine session extraordinaire du Synode des évêques qui se tiendra à Rome en octobre cette année. En travail d’ateliers, les évêques ont échangé après avoir écouté des présentations sur les jeunes et le catholicisme.
Cette assemblée marquait la fin du mandat de Mgr John Dew comme président de la FCBCO. Au cours de l’Assemblée les évêques ont élu Mgr John Ribat MSC, archevêque de Port-Moresby comme nouveau Président de la FCBCO, et Mgr Robert McGuckin, évêque de Toowoomba (Queensland, Australie), comme vice-président. La prochaine Assemblée de 2018 est prévue en PNG.
L’Assemblée se tient tous les quatre ans dans une région différente d’Océanie. Pour les évêques c’est une occasion rare de réflexion, de prière, de discussion et de rencontre informelle commune. Il y avait au total 82 évêques de la FCBCO à Wellington y compris les 3 Nonces Apostoliques en poste à Wellington, Canberra et Port-Moresby.
P.S. Par ailleurs, la CEPAC a profité de l'occasion pour tenir une assemblée extraordinaire le vendredi 17 mai avec la participation de Mgr Martin Krebs. De la même manière les évêques de la région francophone de la CEPAC ont pu préciser l'organisation du prochain temps de Renouveau sacerdotal pour les jeunes prêtres diocésains à Port-Vila en janvier 2015.