Les travaux
récents sur l'histoire de la Nouvelle Calédonie ont
confirmé ce qui était pressenti depuis longtemps, à
savoir que la préoccupation de l'éducation de toute la
jeunesse, garçons et filles, fut dès le début une des
priorités de l'Église Catholique dans le Territoire,
comme d'ailleurs dans toute la région du Pacifique.
La conviction essentielle étant qu'il convenait de
donner les bases d'une bonne formation sur tous les
plans, c'est à dire de former la totalité de la
personne, de ne pas se limiter au seul plan spirituel
mais d'assurer aussi la meilleure fondation possible au
plan humain jusque dans les aspects les plus pratiques.
Cet idéal de l'épanouissement véritable de la
personne, de son développement humain total sur tous les
plans, reste parfaitement d'actualité aujourd'hui au début du troisième millénaire. Il apparaît même
comme une des clés du développement de la société en
général qui dépérit inexorablement lorsqu'elle ne
s'appuie pas sur de solides valeurs spirituelles. L'homme
ne vit pas seulement de pain, mais aussi de vrai, de
beau, de juste, de bon et plus encore de toute Parole qui vient de
Dieu son créateur...
L'Évangile fait partie désormais du patrimoine commun
des cultures de la Nouvelle Calédonie ; il donne une
forme universelle à ces valeurs qui fondent
l'Enseignement Catholique. Celui-ci n'est, heureusement,
pas le seul à œuvrer dans ce sens, mais il est bien
placé pour y contribuer efficacement et il a une
ambition bien légitime au service de la jeunesse de ce
pays.
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Nouméa, pour toute cette section du site.
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