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"La Société de Marie ne se caractérise ni par des oeuvres déterminées, ni par une forme particulière de culte marial, mais par son désir d'être présente à l'Eglise comme Marie".

Bien qu'ils aiment profondément Marie et lui exprime une grande dévotion, l'objectif principal des Maristes n'est pas de faire de Marie un objet de vénération. S'ils essaient de toutes leurs forces de faire leurs les attitudes de Marie, ils ne la voient pas d'abord comme un exemple à imiter, ou comme un symbole de vertus comme l'oubli de soi, l'humilité ou la simplicité.

Pour les maristes, Marie est plus que cela. Elle est toujours présente d'une manière active dans le monde. Elle guide, encourage, entoure de sa tendresse, et conduit le peuple au Père. Et parce que les maristes ont reçu d'elle le nom de "Société de Marie", ils se tiennent à ses côtés et, avec elle, portent le souci du monde.

S'is vont - encore - au bout du monde, comme les premiers qui atteignirent l'Océanie en 1836, ils souhaitent aussi - restant sur place - porter l'Evangile en d'autres mondes oubliés où la Bonne Nouvelle a besoin de se faire entendre, ceux de l'exclusion, de la marginalité, de l'incroyance, de la solitude ou de la banalité quotidienne.

La conviction que Marie elle-même "les a voulus" est fondamental pour les Maristes. Elle fait leur force. Marie a exprimé à Jean-Claude Courveille son voeu en ces termes :
     "Voici ce que je veux : une Société qui aura mon nom, qui s'appellera la Société de Marie, et dont les membres s'appelleront Maristes".
     Elle a choisi et appelé les premiers Maristes pour travailler - sous sa direction - aux affaires de son Fils.

"Soutien de l'Eglise"

Jean-Claude Colin a toujours vu en Marie le soutien de l'Eglise. Nous la vénérons comme la Reine des Apôtres. Elle n'est pas simplement un beau visage de croyante : elle était avec les Douze au Cénacle.
     Les Maristes se sentent encore aujourd'hui appelés à soutenir l'Eglise là où elle cherche péniblement à émerger. Ils ne cherchent pas à faire parler d'eux, tout simplement à être là où leur présence est nécessaire.

"Inconnus et cachés"

Les Maristes suivent Marie dans leur manière de porter l'Evangile pour faire connaître l'amour de Dieu.
     Ils cherchent à avoir un grand respect pour les personnes et leurs faiblesses, essayent d'éviter tout ce qui est éclatant ou spectaculaire.
     Être comme inconnus et cachés dans le monde ne signifie pas pour eux "se cacher", mais ne pas se mettre en avant, faire tout le bien possible "à la manière de Marie" : simple, douce, humble.

"Instruments de la miséricorde de Dieu"

Chacun sait combien on peut devenir facilement dur, sec, critique...

Les Maristes, voyant en Marie la Mère de Miséricorde - le coeur tourné vers les hommes, spécialement vers ceux qui souffrent, se sentent perdus ou exclus - veulent, à leur tour, être des instruments de la miséricorde de Dieu.

Pour cela ils travaillent à ne pas juger, mais à tendre la main, réconforter, donner courage, remettre sur pieds. Comme Marie aurait fait, et comme Jésus a toujours fait. Une telle attitude positive nécessite évidemment une conversion permanente pour ne pas se laisser re-saisir par l'esprit du monde.

"Goûter Dieu" et "se fier en Dieu seul"

Porté par Marie, le Mariste veut être un homme de prière ; ça ne veut pas dire qu'il ait les genoux calleux... mais plutôt qu'il se sent appelé à vivre dans la présence de Dieu, à puiser sa force et sa lumière en Lui.

Lorsque tout devient difficile - comme c'est arrivé pour Marie - il cultive une foi profonde en son amour.

Il porte particulièrement le souci de ceux que l'on juge perdus ou loin de Dieu. Cherchant à les orienter vers le Christ, à la manière douce de Marie, il les porte avant tout dans sa prière.

"Penser, sentir, juger, agir comme Marie"

Plutôt que de privilégier des dévotions particulières, les Maristes s'efforcent de vivre comme Marie, avec la foi et les comportements qu'elle avait.

Ils travaillent à penser, juger, sentir et agir comme Marie. Cela implique bien sûr une relation profonde à Marie comme "personne vivante" pour qu'elle puisse convertir leur coeur et leur regard.

"L'oeuvre de Marie"

Les Maristes ont fortement conscience de travailler "à l'oeuvre de Marie".
     Ils sont "à son service" pour que, ce qu'elle souhaite pour le monde, puisse se réaliser à travers eux.

C'est elle "la patronne", elle qui donne les orientations, fixe les modalités... Quelle joie que de travailler avec elle, de collaborer à son oeuvre !

"Un arbre à plusieurs branches"

La Société de Marie fut à l'origine pensée comme une congrégation à plusieurs branches : Pères, Soeurs et laïcs, ayant tous le même but et tous animés du même esprit.

Curieusement, dans le projet du Père Colin, la branche des Frères n'était pas envisagée : c'est Marcellin Champagnat qui l'imposa peu à peu. Le Père Colin voulut utiliser les Frères que Marcellin avait rassemblés - comme "des boys" - alors qu'ils avaient une vocation propre que le Père Champagnat dut défendre.

Le Père Colin voulait faire, des femmes qui se sentaient concernées par le projet mariste, des cloitrées qui porteraient le ministère des Pères dans la prière. Elles durent défendre leur vocation apostolique, qui n'était peut-être pas dans la mentalité de l'époque, mais à laquelle Marie les appelait.

Jean-Claude Colin fut considéré un temps par les Frères des écoles de Marcellin Champagnat, et par les Soeurs, comme leur Supérieur. Devant le refus de Rome d'une congrégation "à plusieurs branches", chaque branche mariste dut rester autonome, mais le sentiment d'appartenir à "la même famille" demeura et demeure encore aujourd'hui. En France, on trouve une communauté composée à la fois de Père, de Frère, de Soeur et de laïc.

Les laïcs eux-mêmes, en effet, avaient leur place dans le projet du Père Colin qui voyait le Pape et toute l'Eglise "maristes" ! Le Père Pierre-Julien Eymard travailla particulièrement à développer le Tiers-Ordre mariste.

"Aimer Marie et la faire aimer"

Même si la devise du Père Chanel était "Aimer Marie et la faire aimer",
la vocation première des Maristes n'est pas de développer une dévotion particulière à la Vierge Marie.

Leur vocation est d'abord de "se laisser travailler par elle", afin de devenir ses instruments : "présence de Marie" dans le monde. 

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