La Congrégation 

des
Frères du Sacré -Cœur

Province d'Océanie 



Le Père André Coindre

Les Frères du Sacré-Cœur  (FSC) sont nés de l’élan apostolique du Père André Coindre (1787-1826). Pour soustraire les jeunes à l’ignorance et les préparer à la vie, il regroupa quelques jeunes gens dans un bâtiment attenant au monastère Saint-Bruno, à Lyon, pour en faire des instituteurs.

C’est le 30 septembre 1821, dans la petite chapelle Notre-Dame de Fourvière, que les 10 premiers Frères se consacrèrent à Dieu par les vœux privés de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.

Le Père André Coindre leur donna le nom de frères des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie. Plus tard, le nom sera changé en celui de Frères du Sacré-Cœur.
D’abord approuvée et encouragée par les évêques des diocèses où œuvraient les frères, la Communauté fut reconnue comme Institut pontifical, le 22 juillet 1894.
Son fondateur, le Père André Coindre, mourut en 1826, laissant la jeune Congrégation dans de grandes difficultés que son frère, le Père François qui lui succéda, ne fera qu’accentuer.
En 1827, le jeune Hippolyte Gondre arrive à Lyon et entre au noviciat des Frères du Sacré-Cœur. Il prend le nom de Frère Polycarpe. Grâce au Frère Polycarpe, les frères retrouvèrent courage, ferveur et prospérité. Quand il fut nommé Supérieur Général en 1841, l’Institut comptait 59 frères et 15 écoles; à sa mort en 1859, il comptait 400 frères et 97 écoles. Aujourd’hui, les frères sont 115 en France.

Retenons quelques dates importantes pour la suite de l’histoire qui nous conduira jusqu’en Nouvelle-Calédonie.
- 1846- Le Frère Polycarpe envoie les cinq premiers Frères du Sacré-Cœur au sud des États-Unis. L’institut se répand le long du golfe du Mexique, puis vers le nord, dans les régions de New-York et de Boston. Aujourd’hui, l’institut compte 300 frères aux États-Unis
.


Le Frère Polycarpe

- 1872- Des États-Unis l’Institut se répand au Canada, principalement dans la population francophone. Il forme aujourd’hui un groupe de 600 frères.
- 1903- Les lois anti-congrégationistes de 1903, en France, dispersent un bon nombre de frères vers l’Espagne et l’Amérique. En Espagne, ils s’organisent rapidement en province communautaire, où ils sont aujourd’hui 300 frères.
- 1927- Pour répondre aux appels du Pape Pie XI en faveur des missions, les Frères du Sacré-cœur lancent un vaste mouvement à travers le monde. Aujourd’hui, ils sont environ 1200 repartis dans 32 pays.

L’histoire se continue ailleurs, mais ici, nous bifurquons en Nouvelle-Calédonie...


Blason de la Congrégation

 

Les Frères du Sacré-Cœur en Nouvelle-Calédonie

C’est en 1954 que les frères Louis-Edmond (Ernest Viens), Maurèle (Philippe Jolicoeur), Elias (Thomas Lord) et Marc-Albert (Camille Tremblay) fondèrent la première communauté des Frères du Sacré-Cœur en Nouvelle-Calédonie. Ils répondent à la demande de Mgr Édouard Bresson.

Bourail : École Sacré-Cœur (1954)
Les quatre frères, provenant du Canada, prenaient en charge la direction de cette école et de l’internat et offraient les classes de C.P., C.M., C.F.E.P. et classe professionnelle. Cette classe professionnelle comprenait des élèves assez âgés, qui, le matin recevaient des cours à l’école et l’après-midi se rendaient à l’École Rurale Artisanale, (à un km en dehors du village) pour y recevoir une formation technique en menuiserie, en mécanique et en électricité.

Bourail : École Rurale Artisanale (1955)
Toujours à Bourail, les frères prennent charge de la section technique qui deviendra d’abord l’École Rurale Artisanale (E.R.A.). Une école donnant la formation technique en menuiserie, mécanique et électricité. En 1991, l’établissement prend le nom de Lycée Professionnel Père-Gueneau, (LPPG) du nom de son fondateur.

Ouvéa : École Guillaume Douarre (1958-1984)
De 1958 à 1984, les frères dirigent l’École Guillaume Douarre (nom du premier évêque du diocèse). Tout d’abord école primaire, le premier cycle du secondaire fut ouvert en 1972. Les frères se retirèrent en 1984, faute de personnel.

La Foa : Saint-Dominique Savio (1958)
Les frères ouvrent leur premier juvénat (centre de formation pour les jeunes envisageant la vie religieuse) à La Foa. Le frère Jean-Marie McDonald (Jules-Edouard) en est le fondateur. En 1960, le foyer accueille en plus les trois premiers novices, sous la direction du frère Charles-émile Rouleau.

Thio : Noviciat-scolasticat St-Jean (1963-1967)
La communauté fait l’acquisition à Thio-Mission de l’ancienne école primaire Ste-Jeanne Françoise de Chantal à ce moment désaffectée, pour accueillir nos novices et scolastiques (étapes de la formation initiale des religieux), et qui devient la noviciat-scolasticat Saint-Jean de Thio jusqu’en 1967, année où les postulants et les scolastiques sont transférés à Bourail, dans les locaux de l’E.R.A.

Bourail : Foyer Saint-Jean (1970 et 1972)
En 1970, le Foyer Saint-Jean "I" accueille les novices et les scolastiques ; 1972 Saint-Jean "II" reçoit les juvénistes qui poursuivent leurs études secondaires ou techniques à Bourail.

Nouméa : Foyer Sacré-Cœur (1982)
En 1982, la communauté acquiert un immeuble au Quartier-Latin, qui servira d’accueil pour les frères de passage dans la capitale et devient le Foyer Sacré-Cœur pour les jeunes frères qui fréquentent éventuellement l’université de Nouméa.

Pour plus d’information sur la Congrégation des Frères du Sacré-Cœur  http://www.coindre.org 
 Page documentée par le Frère Anicet Paulin en Janvier 2006. Merci de la visite.

  

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